Galerie virtuelle de Laurent Aubin
Photo présentation

Site Web : http://laurentaubin.canalblog.com/

Je dessine depuis que j'ai l'âge de raison. J'ai commencer à peindre jeune homme.
Ma première peinture fut un gigantesque éléphant vert sur le plafond de ma chambre.L'immeuble fut démoli par la suite mais je ne pense pas en être responsable. C'est pourquoi j'ai décidé récemment d'en faire mon métier.
Enfant je caricaturais autant que je tâchais de reproduire ce que j'observais. Je me souviens m'être vite rendu compte que j'étais plus enclin à dessiner ce que j'imaginais plutôt que de rendre compte d'une réalité. Et j'ai grandi en travaillant à déceler les formes telles qu'elles apparaissaient plutôt que d 'en rendre le fond; si le contenu était remis en question par la forme, il ne m'intéressait plus et je dessinais autre chose. Je suis venu naturellement à la peinture sans doute parce que j'ai aussi eu de bons professeurs d'arts plastiques, mais surtout parce que lors d'un déménagement j'avais mis la main sur le matériel et le travail d'un passionné: croquis, pastels, gouaches et aquarelles. Je suis donc passé du crayon au fusain, du pastel à l'acrylique et à l'huile. En réalité, toujours dans la même optique irraisonnée: rendre à une réalité le sens caché que le quotidien lui soustrayait. Percevoir ma propre réalité. Ma psychanalyse comme un rendu au faux prêté d'un quotidien ordinaire. Peindre, c'est rendre conte de sa réalité, dépeindre un vécu et agir au plus près de soi en défiant ses certitudes.
Profondément solitaire mais extrêmement sociable, je n'avais aucun attrait pour les études et n'envisageais pas leur finalité. De mon enfance dans des établissements catholiques, je me souviens que j'étais un élève normalement paresseux, et que je passais le plus clair de mon temps à dessiner en écoutant. Si bien que quand vint l'heure du bac, étant doué d'une distraction tout aussi moyenne, je fis ma valise pour l'étranger. Trois ans plus tard, je décidais de devenir comédien et intégrait les cours d'art dramatique de Pierre Reynal au théâtre de la Madeleine. En mal de sécurité et de travail rémunérateur, je passerai le plus clair de ma vie à servir tant bien que mal différentes sociétés de bourses, de gérance immobilière, Laboratoires Pharmaceutique, fournituriste etc..
Outre une inscription en première année de capacité de droit à la Sorbonne, une presque année de brevet de banque, une diplôme de jardinier paysagiste et une maîtrise de commerce internationale, je passais une année au C.I.M. (Paris XVIIIème) et me risquais très brièvement au piano bar. Six heures de tortures pour quelques pourboires me dissuadèrent de persévérer.
Il m'a donc fallu trente ans de réflexion avant de constater que la peinture était un moyen d'expression qui ne m'avait jamais quitté et qui me satisfaisait pleinement


I was born in 1963 in Paris of a self-taught mother after a poor background and a father whose fate rather easy was marked by the second world war that has disfigured but allowed him to contribute to the failure of a painter, famous Adolf Hitler.
I drew and painted before writing. But I do not think I kept any work of that time, then rest assured knowing that this is just the same act I've done my whole life and especially now, since I made my profession now.
From my childhood in Catholic schools, I remember that I was a student normally lazy, and I spent most of my time to draw while listening. So when the time came for the pot, being possessed of a distraction just as average, I had my suitcase for overseas.Three years later, I decided to become an actor and integrated courses Pierre Reynal Drama Theatre de la Madeleine. Lacking security and gainful work, I spend most of my life to serve somehow different societies scholarships, estate managers, pharmaceutical supplies, etc...
Child deeply lonely but very sociable, I had no attraction for the studies and could not imagine their purpose. And I spent my life trying to integrate into this society which is illusory unveiled over time.Besides a first-year enrollment capacity of law at the Sorbonne, an almost year bank certificate, a diploma of gardener landscaping and a master in international sales management, I spent one year at CIM (Paris XVIII) and I ventured
briefly at the piano bar. Six hours of torture for a few tips dissuaded me to persevere.
It took me thirty years of reflection before finding that painting was a means of expression that had never left me satisfied and full.